Vous évoluez dans le secteur agricole, vous recherchez des solutions pour capter de nouveaux prospects ? Le livre blanc en agriculture est un levier efficace pour informer vos cibles sur un sujet technique et précis. Ces guides sont particulièrement adaptés aux domaines techniques dans le cadre d’une stratégie B to B.
1 – Un livre blanc, c’est quoi ?
Un livre blanc est un guide ou document de référence qui traite d’un sujet spécifique, lié au domaine d’expertise de l’organisme qui le diffuse. Ce rapport est tout sauf commercial dans son contenu rédactionnel, le sujet est abordé de manière neutre et objective, en faisant référence à des études scientifiques ou des experts techniques.
En général, l’internaute remplit un formulaire en ligne pour télécharger le livre blanc en échange de ses coordonnées. Ce qui permet au diffuseur de collecter des contacts intéressants à prospecter (autrement appelé « lead qualifié »).
Le livre blanc ou ebook fait partie de l’arsenal de solutions d’inbound marketing, on fait venir les clients à soit plutôt que d’aller les chercher. Si vous apportez un contenu utile à un prospect qui ne vous connait pas, cela démontre votre expertise et peut conduire plus facilement à les convertir en clients.
L’agriculture est un secteur qui se prête particulièrement bien à la rédaction de livres blancs à destination des agriculteurs. Ces derniers sont des lecteurs assidus, toujours en recherche de moyens pour optimiser la conduite technico-économique de leur exploitation. Chaque entreprise a ses propres domaines d’expertise, il est donc assez facile de prendre la parole sur un sujet technique.
Le livre blanc est un des leviers du « marketing de contenu » axé sur la création et la diffusion d’un contenu à forte valeur ajoutée, pertinent et cohérent pour attirer ou fidéliser un public clairement défini.
2 – Quel thème choisir pour ce rapport ?
Le livre blanc doit démontrer votre expertise dans votre domaine. Il identifie votre entreprise comme étant une source fiable d’informations, ce qui renforce la confiance des prospects.
Imaginons que votre entreprise vend du matériel destiné aux bâtiments d’élevage en France. Parmi vos gammes, vous proposez différentes solutions liées à la sécurité et prévention des risques. Vous pouvez choisir d’écrire un guide de référence d’une vingtaine de pages qui va aider les éleveurs à comprendre les enjeux de la santé – sécurité et détailler les mesures de prévention et les équipements nécessaires, en toute objectivité. Attention, les discours commerciaux sont à proscrire et il faut être le plus neutre possible. Vous pourrez parler « commerce », seulement après avoir collecté le contact du prospect.
Dans le domaine des productions végétales ou animales, les sujets sont tout aussi riches et intéressants. L’agriculture est une discipline pointue, il y a un potentiel énorme à prendre la parole auprès de diverses cibles pour apporter son expertise.
Ne craignez pas de dévoiler votre expertise à vos concurrents. Il n’est pas question de parler de vos secrets de fabrication ou d’une approche confidentielle. Une « bonne » synthèse de références existantes dans votre domaine sera appréciée. Il circule tellement d’informations parfois contradictoires (et même fausses) sur le Web que les internautes apprécient les rapports d’études détaillés, avec des preuves techniques ou scientifiques.
Selon une étude du « Content Mareketing Institute », les spécialistes du marketing B2B estiment que les événements virtuels, les rapports d’études, les articles courts (moins de 3000 mots – ce qui est déjà très longs !) et les livres blancs (en position 4) ont eu les meilleurs résultats.
3 – Comment écrire ce document de référence ?
Le livre blanc est un document « relativement » court, d’une dizaine à une vingtaine de pages.
Comme toute publication, il faut :
- Définir la stratégie de contenu et de publication : quel est l’objectif, quelle est la cible, comment et quand vais-je le diffuser ?
- Déterminer la structure logique et le sommaire.
- Réaliser les recherches de références existantes et les interviews pour alimenter le contenu.
- Rédiger et concevoir des schémas, des infographies ou des chiffres clés qui faciliteront la compréhension.
- Mettre en page avec un ou une graphiste.
Comme la cible du livre blanc est généralement très précise, on s’adresse directement au lecteur dans la rédaction. On utilise de préférence le « vous ». Le style est direct, sans fioritures, l’objectif est de répondre rapidement aux besoins d’information de la cible.
4 – Comment diffuser le livre blanc à vos prospects ?
La diffusion est une étape clé dans la réussite de votre action de communication construite autour d’un livre blanc. Inutile d’écrire un document d’excellente qualité s’il n’est pas accompagné d’une stratégie de diffusion efficace. L’objectif, rappelez-vous, est la collecte des coordonnées de clients potentiels.
Votre livre blanc sera téléchargeable sur une page de formulaire, il vous faut donc maximiser le nombre de visiteurs sur cette page en activant différents leviers :
- Les réseaux sociaux (de façon organique ou via une publication sponsorisée)
- Une campagne Google Ads
- Des bannières ou insertions publicitaires sur le Web
- Une newsletter : la vôtre, bien que l’intérêt soit limité. Le but est d’aller capter des prospects. Vous pouvez conclure un partenariat ou bien réserver un emplacement dans une newsletter diffusée par un média agricole.
- Un publi-communiqué sur des sites agricoles
- Une collaboration avec des influenceurs
- Une landing page (qui inclut le formulaire) optimisée pour le référencement naturel (SEO)
Sachez aussi que certains médias spécialisés en agriculture ou élevage proposent des offres clé en main qui incluent la rédaction du livre blanc par des rédacteurs ou journalistes ainsi que la diffusion via leurs propres canaux.
5 – Combien coûte un livre blanc en agriculture ?
Il faudra inclure le coût de rédaction, de mise en page et de diffusion pour déterminer le budget nécessaire à cette action. Pour la rédaction seule dans un domaine pointu, il faut compter entre 1000 € pour un livre blanc très court, jusqu’à 2500 € environ. Attention à faire appel à un rédacteur qui connait bien le sujet et qui est aussi pédagogue.
Quant aux coûts de diffusion, ils dépendent du nombre de canaux qui sont activés pour relayer la publication du livre blanc.
En conclusion,
– Un livre blanc bien conçu est un outil puissant du marketing de contenu, car il attire et convertit les prospects de manière efficace.
– Il contribue à renforcer votre autorité et votre expertise dans un domaine.
– Le livre blanc, ni trop court ni trop long, est le format idéal pour éclairer votre cible avec des preuves techniques ou scientifiques détaillées en opposition avec des infos contradictoires (et même des fake news).
– L’agriculture est un formidable vivier des sujets d’expertise pour la réalisation de livres blancs.
– Les agriculteurs sont des lecteurs assidus, toujours en recherche d’informations pour progresser ou optimiser la conduite technico-économique de leur exploitation.
Un exemple de livre blanc en agriculture
